C’est une problématique naturaliste qui a d’abord présidé à la création de cet espace protégé de 53 000 hectares (zone centrale) situé entre les hautes vallées de la Maurienne et de la Tarentaise : la disparition du bouquetin, traqué par les chasseurs. Ils n’étaient plus qu’une centaine dans tous le massif alpin français au début du XIXe siècle.
La prise de conscience a lieu en 1943: Le Club alpin Français et les fédérations de chasse se mobilisent pour faire face à la disparition annoncée d’un animal présent dans les montagnes d’Europe centrale depuis plus de 100 000 ans.
1963, une réserve est alors envisagée, à l’instar de celle du parc italien voisin, le Grand Paradis.
La première mission de ce parc de haute montagne, qui compte vingt glaciers et plus de cent sommets au-dessus de 3 000 mètres, a été de protéger et de gérer les espèces et milieux particuliers sensibles, rares et menacés, sa deuxième mission a été de participer au développement local du territoire sur lequel il est situé.
Sa deuxième mission vise la mise en lumière du patrimoine culturel : travaux de restauration de chalets d’alpages, adaptation des refuges, aide à la reconstruction de toitures traditionnelles, recherche de sites d’approvisionnement en lauzes, fouilles archéologiques, recherche sur les croyances et légendes… Le parc de la Vanoise à également une mission de maintenir l’activité traditionnelle de l’homme sur ce territoire.
Le Parc de la Vanoise est un établissement public d’Etat. Les équipes du Parc sont composées de 31 permanents (scientifiques, personnels techniques et administratifs), mettant en oeuvrent les sécisions du conseil d’administration, et de 38 agents de terrain (gardes moniteurs), répartis dans les vallées de Maurienne et de Tarentaise.
La Faune : 2 500 bouquetins, mais aussi des chamois, des marmottes, des lagopèdes, des tétras-lyres, des aigles, des gypaètes barbus, des hiboux grands ducs, des grenouilles rousses, des mouflons, des hermines, des campagnols des neiges…
La flore : la vanoise bénéficie d’un climat plus clément que les autres massifs parce qu’elle est protégée de l’influence océanique par la chaîne de Belledonne. Elle jouit d’un bon ensoleillement et de peu de pluie. De cette météo favorable et de son passé glaciaire, elle a hérité d’une diversité végétale constituée de plus de 1 200 espèces : gentiane, sabot-de-vénus, orchidée, anémone, lis martagon…
Pour en savoir plus sur le : Parc de la Vanoise chamois marmotte eterlou …et dahu